A l’approche de la date du référendum prévu le 25 juillet 2022, les traits de la « nouvelle république » commencent à se dessiner.
Sur le plan institutionnel et structurel, la « Commission nationale consultative pour une Nouvelle République » a été créée, qui supervisera le dialogue national et la préparation du « Projet de la Nouvelle République », qui est composé d’une commission consultative chargée de préparer les réformes économiques et sociales, et d’une commission juridique qui supervise la rédaction du projet de la Constitution de « La Nouvelle République ».
L’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) a également été mise en place avec sa nouvelle composition, qui supervisera le processus référendaire à tenir dans un premier temps, puis sur les élections anticipées dans un second temps.
Compte tenu du rôle de contre-pouvoir joué par les composantes de la société civile, le projet de décret réglementant les associations a fait l’objet d’une large polémique et de craintes sur l’hypothèse d’une limitation du rôle des associations et de la société civile en général, et d’une atteinte aux libertés en particulier. Une polémique qui peut-être une des raisons du retard dans l’adoption officielle de ce projet.
Dans ce climat général tumultueux, le système politique sur lequel repose le projet du chef de l’Etat et qu’il cherche à asseoir dans cette voie exceptionnelle semble peu clair.